Flore-Aël Surun consacre son travail photographique aux modes de vie alternatifs. Elle s’intéresse dans cette série au “WWOOFing”, mouvement international de partage de connaissance en matière d’agriculture biologique ainsi qu’à d’autres initiatives rurales axées sur le respect du vivant, l’entraide et la réinsertion sociale.

Dans la lignée de ses récents projets, Yohanne Lamoulère choisit de réaliser une série en longeant le canal du Rhône à Sète. Ce canal traverse à la fois villes touristiques et paysages sauvages. ⁠
⁠Pour ce projet, Yohanne décide de partir en bateau, une embarcation composée d’une péniche et d’une caravane appelée Anita, construite avec son compagnon. Au fil de l’eau, la photographe rencontre celles et ceux qui habitent ce territoire et documente une faune et une flore en transformation.⁠

Pour cette série, Denis Bourges avait en tête de partir à la découverte du quartier de la Mosson à Montpellier. Sur place, son attention s’est portée sur la Ligne 1 du tramway. En reliant les lieux culturels avec ceux du centre, le tramway joue un rôle de prolongement et d’échange. La série est le fruit d’une exploration urbaine et de rencontres, entre figures du quartier et anonymes.

La pointe du Pic Saint-Loup perce dans l’arrière-pays montpelliérain. Incontournable, la montagne exerce une attraction mystérieuse vers ses hauteurs, où la vue s’étend sur toute la plaine jusqu’à la mer. Le photographe a saisi les apparitions changeantes de la montagne, son élan en direction du soleil, et la façon qu’elle a de se détacher au-dessus de tout le reste. Il s’aventure sur les contre-forts du Pic Saint-Loup. C’est vers la nature qu’il s’évade, là où le temps n’est pas mesuré.

Patrick Tournebœuf annonce la couleur : il a trouvé un territoire qui le séduit et promet déjà d’inscrire son projet dans la durée. Le photographe arpente le territoire de Sète agglopôle dans une tentative d’épuisement de ces lieux. Plusieurs jours d’affilée et à différents moments de la journée, il garde les traces de tout ce qu’il perçoit. Il établit ainsi une liste représentant les variations infimes du temps, du décor et du vivant.

Les cartes routières Michelin sont nées dans le sillage de l’automobile. L’idée était alors d’encourager à la mobilité des automobilistes et par là même… à user plus rapidement leurs pneus ! À partir de 1907, année de publication des premières cartes routières, des équipes de « documentalistes voyageurs » furent envoyés sur toutes les routes de France, puis d’Europe, afin de les inventorier, les mesurer, les classifier… et de signaler les “parcours frappants par leur agrément, leur beauté, leur originalité”. C’est ainsi que sont apparues, dans les légendes des cartes, les Routes pittoresques, itinéraires signalés par un liseré vert. Ces invitations à la flânerie font aujourd’hui encore partie du patrimoine culturel touristique des automobilistes aussi bien français qu’européens. ⁠
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À l’heure de l’emprise du GPS qui n’offre aux voyageurs que les itinéraires les plus rapides ou les moins chers, Alain Willaume a voulu parcourir et relier l’ensemble des 14 itinéraires verts figurant sur sa carte n°339 et englobant le territoire de Montpellier 2028. Il est allé, dans cet essai géopoétique, à la découverte de ces paysages proposés et des Français qui y vivent, invitant ainsi à une confrontation stimulante entre la notion traditionnelle de Pittoresque et celle, plus complexe et métissée, de Modernité. Il pose ainsi une question : une « route verte » signifie-t-elle toujours la même chose et qu’y voyons-nous aujourd’hui ?⁠
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Carte de route modifiée par Alain Willaume à partir de la carte Départementale France Michelin n°339 / ©Michelin Éditions, 2020, reproduction interdite sans autorisation.⁠